quinta-feira, 13 de outubro de 2011


"O que me faz pior é ver-te sozinho(a) quando estás comigo..."
(M.L.)

segunda-feira, 20 de junho de 2011

Nada!

Tudo ganha uma nova forma e o cérebro bloqueia... os sons desaparecem, as imagens desvanecem-se, tudo se apaga! É como se aprendesse tudo de novo, a contemplar, a olhar, a sentir, a respirar... mas nada é como antes!

Até breve!

quarta-feira, 8 de junho de 2011

Et si c'était vrai...



Mon Arthur,

Te voilà donc dans ta maison. Le temps ferme toutes les blessures, même s'il ne nous épargne pas quelques cicatrices. Dans cette valise tu trouveras tous mes souvenirs, ceux que j'ai de toi, ceux d'avant toi, tous ceux que je n'ai pas pu te raconter, parce que tu étais encore un enfant. Tu découvriras ta mère avec un autre regard, tu apprendras beaucoup de choses, j'ai été ta maman, et j'ai été une femme, avec mesm craintes, mes doutes, mes échecs, mes regrets et mes victoires. Pour te donner tous les conseiles que je te prodiguais, il a fallu aussi que je me trompe, et cela m'est arrivé souvent. Les parents sont des montagnes que l'on passe sa vie à essayer d'escalader, en ignorant qu'un jour c'est nous qui tiendrons leur rôle.
Tu sais, rien n'est plus complexe que d'élever un enfant. On passe sa vie entière à donner tout ce que l'on croit être juste, tout en sachant que l'on ne cesse de se tromper. Mais pour la plupart des parents, tout n'est qu'amour, même si l'on ne peut pas s'empêcher parfois de quelque égoïsme. La vie n'est pas non plus un sacerdoce. Le jour où j'ai refermé cette petite valise, j'ai craint de te décevoir. Moi, je ne t'ai pas laissé le temps des jugements de l'adolescence. Je ne sais pas quel âge tu auras lorsque tu liras cette lettre. Je t'imagine un beau jeune homme de trente ans, peut-être un peu plus. Dieu que j'aurais voulu vivre toutes ces années à tes côtés. Si tu savais à quel point l'idée de ne plus te voir le matin quand tu ouvres tes yeux, de ne plus entendre le son de ta voix lorsque tu m'appelles, me laisse vide. Cette idée me fait plus mal que le mal qui m'emporte si loin de toi.
J'ai toujours aimé Antoine d'amour, mais je n'ai pas vécu cet amour. Parce que j'ai eu peur, peur de ton père, peur de lui faire du mal, peur de détruire ce que j'avais construit, peur de m'avouer que je m'étais trompée. J'ai eu peur de l'ordre établi, peur de recommencer, peur que cela ne marche pas, peur que tout cela ne soit qu'un rêve. Ne pas le vivre fut un cauchemar. Nuit et jour je pensais à lui, et je me l'interdisais. Lorsque ton père est mort, la peur a continué, peur de trahir, peur pour toi. Tour ça fut un immense mensonge. Antoine m'a aimée comme toute femme rêverait d'être aimée au moins une fois dans sa vie. Et je n'ai pas su le lui rendre, à cause d'une lâcheté inouïe. Je m'excusais de mes faiblesses, me complaisais dans ce mélodrame à quatre sous, et j'ignorais que ma vie passait à toute vitesse et que moi je passais à côte. Ton père était un homme bien, mais Antoine était un homme unique à mes yeux, personne ne me regardait comme lui, personne ne me parlait comme lui; à ses côtés rien ne pouvait m'arriver, je me sentais protégée de tout. Il comprenait chacune de mes envies, chacun de mes désirs et n'avait de cesse de les satisfaire. Tout sa vie était fondée sur l'harmonie, la douceur, le savoir-donner là où moi je cherchais des batailles comme raison d'exister, et ignorais le savoir-recevoir. J'avais la trouille, je me forçais à croire que ce bonheur était impossible, que la vie ne pouvait pas être aussi douce. Nous avons fait l'amour une nuit, tu avais cinq ans. J'ai porté un enfant, et je ne l'ai pas gardé, je ne le lui ai jamais dit, et pourtant je suis sûre qu'il l'a su. Il devinait tout de moi.
Aujourd'hui c'est peut-être mieux, à cause de ce qui m'arrive, mas je pense aussi que cette maladie ne se serait peut-être pas dévelopée si j'avais été en paix avec moi-même. Nous avons vécu toutes ces années à l'ombre de mes mensonges, j'ai été hupocrite avec la vie et elle ne me l'a pas pardonné. Tu en sais déjà plus sur ton maman, j'ai hésité à te dire tout cela, eu peur encore une fois de ton jugement, mais ne t'ai-je pas enseigné que le pire mensonge est de se mentir à soi-même? Il y a beaucoup de choses que j'aurais voulu partager avec toi, mais nous n'avons pas eu le temps. Antoine ne t'a pas élevé à cause de moi, de toutes mes ignorances. Lorsque j'ai su que j'était malade il était trop tard pour faire marche arrière. Tu trouveras plein de chose dans tout ce bazar que je te laisse, des photos de toi, de moi, d'Antoine, ses lettres, ne les lis pas, elles m'appartiennent, elles sont ici car je n'ai jamais pu me résoudre à m'en séparer. Tu te demanderas pourquoi il n'y a pas de photos de ton père, j'ai tout déchiré une nuit de colère et de frustration, j'étais en colère contre moi...
J'ai fait de mom mieux, mon amour, du mieux que pouvait cette femme, avec ses qualités et ses défauts, mais sache que tu as été toute ma vie, toute ma raison de vivre, ce qui m'est arrivé de plus beau et de plus fort. Je prie pour que tu connaisses un jour le ressentir unique qu'est celui d'avoir un enfant, tu comprendras bien des choses.
Ma plus grande fierté aura été d'être ta Maman, pour toujours.
Je t'aime.


L.






(in "Et si c'était vrai...", de Marc Levy)

terça-feira, 7 de junho de 2011

A ti...

Queria ter recomeçado a escrever há mais tempo, a falta de forças não mo permitiu... agora, com o tempo, as cicatrizes vão sarando e começo a olhar para trás com outros olhos. A imaginação, a criatividade ficaram para trás, tal como tu, mas agora tudo parece mais nítido, tudo parece estar a ganhar outra forma. Dou por mim a olhar para pequenas coisas, como quem olha para uma obra d'arte... aqui está uma das muitas coisas que me ensinaste! Agora que cheguei à tão espera "recta final", dou por mim a pensar "afinal tinhas mesmo razão...tudo valeu a pena... cada segundo... cada minuto... cada hora..." Mesmo assim, falta-me qualquer coisa, o podermos partilhar o momento, mas sei que o estamos a fazer!


Saudades*

(prometo que te venho escrever em breve)

segunda-feira, 16 de maio de 2011

This is life...



E mais uma etapa já passou...

terça-feira, 15 de março de 2011

I wish you were here...


I remember all those crazy things you said

You left them riding through my head

You are always there

You are everywhere

But right now I wish you were here...

All those crazy things we did

Didn't think about it, just went with it

You are always there

You are everywhere!

Damn...

What I'd do to have you here?

I wish you were here...

Damn...

What I'd do to have you near?

I wish you were here...

(adaptado)


I miss u...

sábado, 5 de março de 2011

London, William Blake


I wander thro' each charter'd street,
Near where the charter'd Thames does flow,
And mark in every face I meet
Marks of weakness, marks of woe.


In every cry of every Man,
In every Infant's cry of fear,
In every voice, in every ban,
The mind-forg'd manacles I hear.


How the Chimney-sweeper's cry
Every black'ning Church appalls;
And the hapless Soldier's sigh
Runs in blood down Palace walls.


But most thro' midnight streets I hear
How the youthful Harlot's curse
Blasts the new born Infant's tear,
And blights with plagues the Marriage hearse.


segunda-feira, 21 de fevereiro de 2011

Apenas um até já...

Há dias em que me sinto capaz de superar qualquer coisa, ver qualquer coisa, sentir qualquer coisa, escrever qualquer coisa, e descrever qualquer coisa...
Agora não o consigo... não consigo escrever nem descrever como me estou a sentir! São momentos como este que nos fazem ver que temos pessoas importantes na nossa vida e a importância que têm nela!!! Ao perder uma amiga como a que perdi hoje, fez-me ter realmente a certeza do lugar que ocupava na minha vida... Apesar das ausências, estava sempre aqui...e eu lá!!!
Sei que agora tenho mais uma força a torcer por mim, como sempre...
Só me resta dizer que vou ter saudades, mas que vou continuar a lutar por aquilo que ambas acreditávamos!

Até já...

sexta-feira, 18 de fevereiro de 2011

Dar Cartas

Bem hajas, meu querido amigo, por me teres ensinado a escrever cartas de amizade. Há quase trinta anos que não te escrevia nenhuma e hoje foi um bom domingo para o fazer.



Era um rádio transístor amarelo, pequeno como uma tosta mista, lembras-te? Mas mais gordo, com duas antenas que lhe davam vida própria e um certo ar de criatura alienígena. Tinha um som manhoso, igual ao de todos os transístores a pilhas dos anos 70, provavelmente tinha a nossa idade, catorze anos acabados de fazer, tu já com pêlos nas pernas e erecções espontâneas e eu a pensar por qual rapaz me ia apaixonar nesse Verão. Todos os anos escolhia um diferente: primeiro, o António, porque tinha olhos azuis e cara de anjo; depois, o Francisco, porque tinha sardas e estava sempre a rir; e, depois, o Pepe, porque era espanhol e tinha um barco a motor, e por aí adiante. Tu ainda não sabias bem quem eras nem o que querias da vida, mas já te destacavas dos outros rapazes por seres mais bonito, mais delicado, mais subtil e com mais paciência para as nossas conversas parvas de adolescentes em busca da verdade, entre dois mergulhos na baía.
Ao fim da tarde pegávamos no rádio transístor e subíamos até ao Facho com um pacote de bolachas de água e sal para estarmos sossegados, longe da vila e dos outros rapazes e raparigas, porque ainda não sabíamos que éramos diferentes, mas já nos olhavam assim meio de lado, tu porque tinhas feitio de menina e eu porque pensava e agia como um rapaz.
Nesse Verão escrevi-te uma carta que te ofereci a ler na praia e te fez chorar de alegria. Essa carta já não existe, perdeu-se no tempo ou no meio das tuas sempre inesperadas mudanças. Viajaste pelo mundo, moraste em Londres, viveste a vida até ao limite e agora voltaste à mesma praia, à mesma baía, à mesma vila da nossa infância.
Já não me lembro que palavras ficaram escritas nesse papel, mas tenho a certeza de que foi a minha primeira declaração de amizade, a primeira vez em que, enquanto escritora em embrião, usei a minha vontade para dar a alguém que amava um presente em forma de carta. Quase trinta anos depois, voltei a ver-te e reconheci o mesmo rapaz andrógino, o mesmo olhar penetrante, o mesmo humor sarcástico que já tinhas com catorze anos. As pessoas não mudam, quando são más nunca se curam e quando são boas vencem sempre, por isso tu continuas vivo, belo, perfeito, agora mais tranquilo e sereno, mas sempre igual ao miúdo do transístor que subia comigo ao Facho para sonhar com o mundo tão grande, para lá da nossa praia tão pequena, como dois seres de um outro planeta que por engano foram despejados no universo terráqueo. Se calhar, nunca te disse que nesses finais de tarde mágicos em que dávamos as mãos e nos abraçávamos como siameses eu sentia asas a crescer nas tuas e nas minhas costas.
Hoje somos quase adultos, tu tens um trabalho e um casa e eu cumpri os meus sonhos, mas quando quiseres, volto a subir ao Facho contigo com um i-pod no bolso e as mãos cheias de amizade para te dar. Pode ser um dia destes ou daqui a uns meses, o tempo não conta para nada nestas coisas da amizade porque se o amor é como um rio que nunca corre da mesma maneira, a amizade é um oceano imenso e profundo que nunca seca nem se cansa de existir e onde o entendimento é eterno e o respeito reina acima de todas as coisas. Bem hajas, meu querido amigo, por me teres ensinado a escrever cartas de amizade. Há quase trinta anos que não te escrevia nenhuma e hoje foi um bom domingo para o fazer.



(in "A minha casa é o teu coração", Margarida Rebelo Pinto)